La base des collections sur le sujet est constituée d’une part des papiers personnels de Léonie La Fontaine, et d’une partie de ceux d’Henri La Fontaine, riches en documents sur les premières organisations féministes belges et internationales, d’autre part de la collection issue de l’Office de Documentation Féminine.
Les papiers personnels de Léonie La Fontaine

Léonie La Fontaine (1857-1949) est une figure majeure du féminisme belge. Suite à l’affaire Marie Popelin (juriste qui se voit refuser l’accès au Barreau parce qu’elle est une femme), elle participe, avec son frère Henri, à la création de la première organisation féministe belge en 1892 : la Ligue belge du droit des femmes. Elle est active au sein du Conseil national des femmes belges (créé en 1905), qu’elle préside à partir de 1913, du Conseil international des femmes et de la Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté. Convaincue du rôle de l’éducation et sensible à l’importance de la connaissance, elle participe, dès ses débuts, aux activités du Mundaneum. En 1909, elle y crée un Office de documentation féminine.
À ces ensembles sont venues s’ajouter les archives du Conseil National des Femmes Belges, couvrant la période s’étalant de l’entre-deux-guerres jusqu’aux années 1970, et une collection de documents féministes rassemblés par Luce Hautier, qui a été documentaliste à la Commission européenne et active dans plusieurs associations féministes.